Flashback

J'ai commencé à avoir des problèmes de poids à partir de mon opérations des végétations et amygdales...

J'ai commencé à grossir donc vers l'age de 6-7 ans.
Bon à cet âge là on comprend pas trop et puis y'a toujours maman qui vous aime et qui vous trouve la plus belle du monde.
Puis quand vient l'adolescence, là ça se complique : on a envie de plaire, y'a les autres qui se moquent de vous. Bon nombre d'insultes et autres moqueries comme malheureusement beaucoup ont connus et connaissent.
Donc j'ai commencé les régimes : certains vous privent de tout, et vous replongez dans le chocolat et autres biscuits (ou autres, choisis ton arme).
Et alors qu'on s'était extasiée en perdant 3 kilos la première semaine (comment chui trop forte), la replonge nous en fait reprendre 5. Magnifique. Exactement le régime qu'on à tous essayé un jour.

Après, on va voir le nutritionniste. Parce qu'un professionnel quand même, y'a que ça de vrai.
Alors, en l'occurence, celle que je consultais à l'époque je ne la trouvais pas du tout à l'écoute, et encore moins compétente. La profession comporte probablement de très bon nutritionnistes, mais alors là, j'ai pas eu de chance.
Elle se contentait de me peser et de prendre la liste des ce que j'avais mangé dans la semaine et :
"La carte vitale...".
Super, je peux aussi bien le faire chez moi, et j'y perds pas mes sous !

Bon alors y'a aussi les régimes genre tout légume, pas de féculent, et puis prenez des boissons diurétiques (genre infusions, ou boissons à diluer dans un litre d'eau par exemple).
Parait que ça aide. Vous aurez compris que ça n'a pas non plus eu l'effet escompté. Ah si, j'allais faire pipi toutes les 2 minutes. Ma vie sociale en a pris un coup.

J'en suis donc à environ 10 ans de régimes. Bon, pas en continue. On commence 1 mois on arrête 8 mois. Jusqu'au prochain printemps. Faut au moins essayer de rentrer dans le maillot de bain...

Bien sûr, la volonté est sûrement la chose qui m'a le plus manquée !
Pour quelqu'un en surpois, le plus dur c'est de se priver de ce qu'on aime : MANGER.
C'est comme celui qui fume : demandez-lui d'enlever la cigarette du matin, c'est comme si vous demandiez à quelqu'un en surpoids de supprimer le paquet de gateau de 16h. Faut pas délirer !

Je ne sais pas quelle sorte de déclic il faut avoir pour se rendre compte qu'on a franchi le point de non-retour.
Pour ma part, c'est plutôt ma mère qui m'a aidé a commencer. Mais il y a des petits trucs qui vous aident aussi à franchir le cap : les pantalons qu'on ne peut plus mettre, la peur de monter sur la balance, ne plus aimer son reflet dans le miroir... sont d'autant de raisons de se prendre en main.